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Grenoble: trois militants interpellés sans raison hier soir

Grenoble: trois militants interpellés sans raison hier soir

L’état d’urgence c’est l’état policier
Hier soir, une manifestation contre l’Etat d’urgence était organisée à Grenoble.
Plus de deux cents personnes répondaient à l’appel lancé par près de 30 organisations Iséroises. La
manifestation s’est passée dans le plus grand calme.
Au moment de la dispersion trois personnes ont été interpellées, dont deux syndicalistes de l’union
Syndicale SUD/SOLIDAIRES. Un seul de nos camarades a été libéré, les deux autres sont toujours retenus par la police
OUI comme le disait une banderole de cette manifestation, l’Etat d’Urgence c’est l’Etat policier. Ce n’est pas en attaquant la démocratie que l’on s’attaque au terrorisme. En interpellant deux syndicalistes, la préfecture envoie un signal fort à tous ceux qui luttent pour la justice sociale. Vous êtes nos cibles aujourd’hui.
Si le mot démocratie a encore un sens, personne ne peut accepter cet état de fait.
De Air France à La Poste, de Paris à Grenoble, que ce soit à l’intérieur des entreprises ou à l’extérieur, les syndicalistes qui ne transigent pas avec le pouvoir patronal et étatique, sont devenus des cibles.
A Sud, nous ne plierons pas, car nous savons que nos combats quotidiens sont des remparts contre la
barbarie. C’est-à-dire contre ce capitalisme sans frein qui détruit le monde, contre l’autoritarisme, qu’il soit patronal ou étatique.
Nous exigeons :
 La libération immédiate de nos camarades
 Aucune poursuite à leur encontre
 la levée de cet état d’exception antidémocratique

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