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La direction de Paris III n'est pas très Charlie

La direction de Paris III n'est pas très Charlie

Jeudi midi dernier, un militant du syndicat Solidaires Etudiant-e-s de Paris 3 a été sorti manu militari de l’université. Son crime ?
Avoir distribué des tracts défendant… la liberté d’expression !
Pourquoi tant de Haine ?
Ce midi, un de nos camarade se trouve dans le hall d’entrée de l’université. Seul, il distribue aux étudiant-e-s, personnels et enseignant-e-s une déclaration de la fédération Solidaires étudiant-e-s. Celle-ci, intitulée « Matraques, gaz, et déferrement : où est la violence ? », montre que l’état d’urgence, loin de chercher à combattre le terrorisme, est en fait une façon de museler toute contestation sociale, comme on l’a vu Place de la République le 29 novembre à l’occasion de la COP21. Notre fédération, comme de nombreuses autres organisations, est mobilisée pour la levée immédiate de l’état d’urgence et la libération de tou-te-s les manifestant-e-s.
Tour à tour, ce sont un appariteur, le chef de la sécurité de la fac, un agent « sécurité incendie », une membre de la présidence, qui sont venus lui mettre la pression et lui dire qu’il n’était pas possible de distribuer des tracts syndicaux à l’intérieur de l’université.

L’état d’urgence donne des ailes à la direction de l’université

Le chef de la sécurité a argué le fait que nous n’avions pas d’autorisation pour distribuer des tracts dans l’université. Devant le refus de notre camarade de sortir de l’université, cet homme est parti chercher un agent « sécurité incendie ». Après des pourparlers, il a été convenu qu’il était autorisé à continuer sa distribution de tracts sur le parvis de l’université. A peine cinq minutes après, c’est une membre de la direction de l’université qui déboulait, pour lui ordonner de quitter immédiatement les lieux, au motif qu’il faisait du « prosélytisme ». Face au refus ferme, mais poli de notre camarade, elle a fait appel à un autre agent « sécurité incendie ». Celui-ci a saisi notre camarade, et l’a poussé tout le long du parvis, jusqu’à l’expulser en dehors de la fac !
Honte à l’université, qui cherche à intimider, puis éjecte violemment un étudiant syndicaliste !
Honte à l’université, qui censure !
Honte à l’université, qui bafoue les libertés démocratiques ! Le droit de se réunir, s’informer, s’organiser collectivement,et se syndiquer sont des libertés démocratiques fondamentales. Ceci trahit une réelle peur de la fac qu’un syndicat indépendant et de lutte se construise à l’université !

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