Les CROUS ont annoncé nationalement que les étudiant-e-s quittant (temporairement ou définitivement) leurs logements CROUS n’auront pas à payer leurs loyers à partir du mois d’avril. C’est bien mais totalement insuffisant !
Nous exigeons :
- que la suspension des loyers ait lieu dès le mois de mars et non en avril,
- que toustes les résident-e-s en logement CROUS en bénéficient (et pas seulement celles et ceux qui le quittent).
En effet, les étudiant-e-s boursier-e-s dépendent souvent d’un emploi pour payer leur loyer. Il ne leur est pas toujours possible de travailler pendant la crise sanitaire. Leur demander un loyer sans qu’ils et elles aient un salaire : c’est les endetter sciemment.
Par ailleurs, nous exigeons a minima un moratoire, au mieux la prise en charge par l’Etat, de tous les loyers des étudiant-e-s qui louent dans le parc privé pendant toute la durée de l’épidémie de corona virus !
Le CNOUS a assuré encore hier qu’aucun-e étudiant-e ne serait contraint-e de quitter son logement. Or nous savons que des étudiant-e-s ayant contracté le COVID-19 ont été expulsé-e-s de leur résidence, et n’auraient pas pu récupérer de logement sans action collective. Nous exigeons que tout-e étudiant-e, quel que soit son état de santé,ne soit expulsé-e !
Ces revendications s’ajoutent à toutes celles que nous portons dans la lettre ouverte transmise aux ministères, CROUS et présidences d’établissements le mercredi 18 mars. Celles-ci concernent les conditions sanitaires dans les CROUS mais également les modalités de continuité pédagogique, d’examen et de validation des stages et alternances.