Jeudi 19 Janvier, à l’appel de l’intersyndicale professionnelle nationale, de nombreuses manifestations ont été organisées partout en France avec une mobilisation record, comparable à celle qui avait permis un bras de fer avec le gouvernement en 2019 à l’occasion de la première tentative de réforme. Cependant, ce n’est qu’une première journée de grève.
Si des lycéen-ne-s et des étudiant-e-s ont répondu présent-e-s à l’appel des syndicats professionnels, la mobilisation reste encore largement à construire dans nos lieux d’études. La solidarité entre travailleur-euse-s, étudiant-e-s et lycéen-ne-s, qui avait contribué au succès du retrait de la première réforme, doit se constituer sur le terrain, dans les assemblées générales et sur les piquets de grève.
Il est primordial de construire la grève chez les travailleur-euse-s en formation et les étudiant-e-s travailleur-euse-s car c’est bien par la grève et des mobilisations massives construites à la base de nos lieux d’études et de travail que nous obtiendrons le retrait de ce projet de réforme des retraites et de réelles améliorations de nos conditions de travail, de vie et d’études.
L’avancement de l’âge de départ à la retraite à 64 ans va encore réduire la part des travailleur-euse-s qui partent à la retraite en bonne santé, avec des revenus décents. Augmenter le temps de travail pénalise également les chercheur-euse-s d’emplois, particulièrement nombreux-se-s parmi les travailleur-euse-s en formation, parce que les emplois ne sont pas libérés.
La date du 31 Janvier est la prochaine étape dans cette mobilisation et doit être d’une envergure encore supérieure à celle du 19 Janvier chez les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et apprenti-e-s.
C’est pourquoi nos organisations appellent les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et apprenti-e-s à rejoindre les piquets de grève, à organiser des Assemblées Générales et à mener des actions pour construire la grève du 31 Janvier.