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Entre deux tours : flics et fachos dans le même camp pour faire taire la jeunesse

Entre deux tours : flics et fachos dans le même camp pour faire taire la jeunesse

À la suite des résultats du premier tour, la jeunesse ne pouvait pas se résigner à voir son avenir et ses aspirations niées face à deux projets mortifères. Elle a donc décider de se mobiliser contre le faux choix entre le capitalisme néolibéral et autoritaire de Macron, ou contre le capitalisme réactionnaire et xénophobe de Marine Le Pen. Tous deux en effet, porteront encore atteinte au service public, en démantelant la sécurité sociale et en s’attaquant toujours plus à l’enseignement supérieur par la sélection et la réduction des moyens. Tout-es deux contribueront à détruire notre planète, tout-es deux mèneront à différentes échelles des politiques discriminantes et racistes.

Des blocages et occupations des lieux d’études ont donc été mis en œuvre ! À Paris 8, à la Sorbonne, à l’ENS, à Sciences Po Paris, Nancy, et à l’IEP de Lyon. La jeunesse a encore une fois montré qu’elle emmerdait le Front National, tout comme le système capitaliste qui lui sert de marche pied.

Une répression policière importante s’est alors abattue sur les étudiant-es et leurs soutiens : nassant, gazant et chargeant notamment les manifestant-e-s venus soutenir les occupant-e-s de la Sorbonne. Occupant-es qui ont d’abord été séquestré-es puis sorti-es par la force dans la nuit.

Mais la police de l’État a trouvé un nouvel allié dans cette répression : la police politique de l’extrême droite ! Ainsi, la Cocarde, aidée de l’Action Française, de l’UNI et des militants de Génération Z ont violemment pris d’assaut plusieurs de ces lieux occupés. À Sciences Po Paris, nos camarades ont été forcé-es à partir. À la Sorbonne et à l’IEP de Lyon, nos camarades ont pu repousser l’attaque des fascistes.

Ces attaques ne sont pas nouvelles et s’inscrivent dans une montée dangereuse de l’extrême droite dans le pays. Il est aussi à noter que plusieurs autres lieux ont été pris pour cible par celle-ci, comme le bar « La Barricade » à Montpellier. Toutes ces attaques témoignent d’une prise de confiance de l’extrême droite qui veut s’approprier la rue. L’exemple du Brésil nous montre d’ailleurs que sous un gouvernement d’extrême-droite, les violences envers les femmes, les minorités et l’environnement augmentent, les auteur-ices de ces violences se sentant légitimé-es.

Une riposte antifasciste est vitale, elle doit être massive. Comme en mai 68, la jeunesse a ouvert la voie, elle ne demande qu’à être soutenue !

La lutte contre ces deux potentiel-les président-es se prépare dès maintenant pour les 5 années à venir.

Les organisations de jeunesse appellent à ne donner aucune voix à l’extrême-droite, à rejoindre les manifestations ayant lieu demain 16 avril partout en France, ainsi que celles du 1er mai ! Elles appellent aussi à se mobiliser dès mardi pour soutenir les occupations encore en cours et construire une dynamique nationale autour des revendications de la jeunesse !

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