Les étudiant-e-s, apprenti-e-s et lycéen-nes se mobilisent contre la réforme des retraites, face à un gouvernement qui méprise le mouvement social et des directions d’établissements qui font tout pour le casser. Que ce soit par l’imposition du distanciel pour briser la grève comme par l’imposition de fermetures administratives sous le prétexte fallacieux de risque de trouble à l’ordre public. Mais aussi par l’intervention de police sur des campus, avec l’accord et la complaisance des présidences.
Nous dénonçons avec fermeté les violences policières répétées qui relèvent d’une volonté réfléchie de recourir à une technique de répression qui consiste en un matage des manifestant-e-s quasi-systématique et des placements en garde à vue préventives et injustifiées. Ceci y-compris dans des villes qui ne pratiquaient auparavant pas ce mode particulièrement violent de répression. Nous apportons notre soutien aux manifestant-e-s blessé-e-s et mutilé-e-s et pointons la responsabilité du gouvernement dans ces actes.
Nous appelons les étudiant-e-s, apprenti-e-s et lycéen-nes à maintenir et renforcer les liens avec les travailleur-euse-s en grève, à les rejoindre sur leurs lieux de travail et à soutenir leurs piquets de grève, actions de blocage de l’économie qu’ils décident.
Le gouvernement nous donne des miettes comme une réforme bancale des bourses et le report de la généralisation du service national universel pour faire cesser le mouvement social : faisons-lui comprendre que nous, étudiant-e-s, apprenti-e-s et lycéen-ne-s, ne ploierons pas face à ce mépris flagrant et continuerons la mobilisation jusqu’au retrait de la réforme des retraites.