En 2017, les personnes lesbiennes, gays, bi, trans ou intersexes (LGBTI+) sont encore victimes de discriminations.
Les agressions violentes, les insultes ainsi que les dénis de nos droits sont en augmentation constante. Les lycéen·ne·s et étudiant·e·s sont particulièrement concerné·e·s.
SOS Homophobie estime que 53% des victimes d’intolérances liées à l’orientation sexuelle ont moins de 18 ans, d’autant que 66% des coupables sont leurs camarades de classe.
À l’université, au-delà des insultes, les publicités et visuels LGBTIphobes restent nombreux et souvent impunis, alors même que les associations qui les produisent sont souvent financées par l’université.
De plus, les personnes trans ne sont absolument pas reconnues et voient leur genre nié chaque jour. Selon une étude américaine, un·e étudiant·e trans sur 6 est contraint·e d’arrêter ses études à cause de la transphobie.
Pourtant, les gouvernements successifs, à l’image de la société, montrent que nos désirs font encore aujourd’hui désordre. L’ouverture du mariage pour tou·te·s est certes une victoire mais les gouvernements ont reculé sur l’ouverture de la PMA à tou·te·s et sur le changement d’état civil libre et gratuit pour les personnes trans.
Dans les universités, des associations LGBTI+ et Solidaires Étudiant·e·s ont mené des campagnes pour obtenir la possibilité de s’inscrire sous son prénom d’usage et son genre vécu pour les personnes trans.
Des victoires locales ont été obtenues mais le Ministère et les CROUS, de leur plein gré ou sous pression de mouvements réactionnaires, refusent encore d’entériner ces nouveaux droits.
C’est pourquoi, il est plus que nécessaire de construire une riposte radicale pour ne pas seulement gagner l’égalité des droits mais arracher notre place dans la société. Solidaires étudiant·e·s, tout comme l’Union Syndicale Solidaires, appelle donc à participer aux marches des fiertés ainsi qu’aux différents événements à même de construire une riposte radicale contre les LGBTIphobies.