Dans la plupart des universités, les élections étudiantes approchent à grands pas. Si les étudiant-e-s sont sous-représenté-e-s dans ces conseils et si siéger ne permet, en aucun cas, d’obtenir des victoires directes, cela reste un moyen de lutter contre les logiques de destruction de l’enseignement public.
C’est aussi l’occasion pour notre « jeune » fédération de syndicats étudiants de lutte, Solidaires étudiant-e-s, de réaffirmer ses revendications et notamment notre opposition à la loi Fioraso (2013), dont l’application dans les universités n’a comme résultat que l’accélération des fermetures et fusions de filières et l’accentuation des déficits budgétaires – dus au processus d’ « autonomie des universités » (Loi LRU). Dans un contexte de précarisation croissante des étudiant-e-s et de chômage de masse, le gouvernement et le patronat font de l’enseignement supérieur un simple lieu de production d’une main d’oeuvre docile et jetable.
Les élu-e-s aux conseils ne seront qu’un outil au service des luttes à construire. Et des raisons de lutter, il y en a. L’absence de cours du soir, les modalités de contrôle de connaissances rigides et souvent peu pertinentes, une sélection plus féroce, notamment pour rentrer en Master, la pauvreté structurelle des étudiant-e-s… Sans résistance collective et informations claires sur les décisions prises par les conseils des universités, cet état de fait ne pourra que s’aggraver.
L’amélioration des conditions de vie (logement, bourses) et d’études, la qualité et la diversité des formations, leurs pérennisations, des conditions de recherche dignes ne seront que le résultat de mobilisations d’ampleurs allant au-delà des cadres institutionnels.
votons et faisons voter pour les listes soutenues par Solidaires étudiant-e-s et ses syndicats membres :