Solidaires étudiant-e-s Alsace apporte son soutien à notre camarade Yann suite à son interpellation lors de la manifestation des personnels de l’Education Nationale le 13 janvier qui dénonçait l’inaction du ministère face à la crise sanitaire.
Ce jour-là, après la manifestation, notre camarade a été menotté et placé en garde à vue pendant 46 heures. Il a vu son domicile perquisitionné, son téléphone saisi et il a été déféré devant le procureur. Tout ceci pour un soupçon d’avoir réalisé un tag !
Nous accusons la disproportion des méthodes adoptées par la police pour un simple soupçon de tag. De même, pendant sa garde à vue, la police n’a pas hésité à menacer Yann de l’envoyer en maison d’arrêt. Ces intimidations sont totalement disproportionnées et plus qu’autoritaires vis-à-vis de la situation. Tous ces procédés s’inscrivent dans le sillage d’une répression globale et féroce à l’encontre des mouvements sociaux depuis la Loi Travail en 2016. Cette disproportion récurrente a encore également fait ses preuves à Paris et Lyon où des lycéen-ne-s se sont faits matraqué-e-s et tasé-e-s pour avoir bloqué leur établissement.
Aujourd’hui notre camarade est poursuivi pour « dégradation ou détérioration légère de bien destiné à l’utilité ou la décoration publique par inscription d’un signe ou d’un dessin », « menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique » et « refus de se soumettre au prélèvement biologique. » Il est finalement interdit de manifestation jusqu’au 1er mars 2022.
Nous apportons tout notre soutien à Yann et dénonçons la répression envers tous-tes ceux et celles qui se mobilisent contre l’inaction de ce gouvernement face aux crises sociale, économique et sanitaire !
Solidaires étudiant-e-s Alsace