Alimentation, transport, logement, contenu des enseignements, digitalisation des cours… Ce n’est là qu’un échantillon des problématiques auxquelles les étudiant-e-s font face en matière d’écologie. La grève du 29 novembre, jour de Black Friday et symbole du capitalisme, ne peut pas passer à côté de nos lieux d’études. Les préoccupations écologiques actuelles doivent se faire entendre dans nos murs comme dans la rue.
Solidaires Etudiant-e-s s’inscrit pleinement dans la grève du 29 novembre car le combat pour l’écologie est aussi un combat syndical où nous portons une voix nécessairement anticapitaliste.
La montée du prix des logements en ville entraîne un éloignement des étudiant-e-s de leurs lieux d’études et il est plus que nécessaire de préserver un service public de transport en commun efficace malgré les assauts du gouvernement. Nos cours se digitalisent pour entrer dans « l’ère du numérique » mais derrière ce « progrès » se cachent des milliers de data-centers extrêmement énergivores. Sans parler de l’accessibilité à une alimentation saine, bio et locale ainsi qu’à un logement digne et correctement isolé, tout cela sans se ruiner. La précarité ne doit pas faire partie de notre quotidien !
Nos lieux d’études ne doivent pas être des incubateurs à capitalisme vert mais des lieux de réflexion et d’action pour une lutte écologique et sociale, en rupture avec les logiques capitalistes de pillage des ressources naturelles et d’exploitation des travailleur-euse-s.
L’obligation d’assiduité doit donc être levée pour que chacun-e puisse se mobiliser, faire grève et manifester sans subir au retour des sanctions sur la suite de sa scolarité
Parce que les combats pour l’écologie et le social sont indissociables, nous serons mobilisé-e-s dans nos lieux d’études comme dans la rue le 29 novembre ainsi que le 5 décembre aux côtés de nos camarades pour défendre nos retraites face à la casse sociale du gouvernement.