Les luttes féministes ne sont pas secondaires. Tous les jours, et bien sûr pas seulement le 8 Mars, dans nos villes et nos campagnes, jusque dans nos solidarités internationales, le féminisme est un combat primordial. Parce que les résistances féministes sont plurielles et transversales, les étudiant-es doivent porter ces luttes !
Solidaires étudiantes appelle pour cette journée internationale des luttes des femmes, à soutenir d’une voix les résistances féministes et à les développer. À se battre pour un égal accès aux soins, aux études, au travail. A combattre les oppressions sexistes dans la société et à fortiori au sein de nos luttes. À apporter son soutien international à tout combat pour l’émancipation de toutes et tous!
Rejoignons les manifestations du 8 Mars!
Quelques combats féministes portés par notre fédération:
Solidaires étudiant-e-s soutient les combats féministes portés sur les lieux d’études. L’enseignement supérieur est un espace où les oppressions de sexe, genre, classe et races s’exercent. Les affiches sexistes pullulent sur les campus. Le harcèlement, sexuel ou non, est une agression invisibilisée extrêmement pratiquée des chercheurs vers les chercheuses, les personnelles et étudiantes (dans les cas les plus fréquents) (voir guide du CLASHES). L’orientation est une question très genrée : suivant notre assignation biologique et sociale, des parcours et des formations nous correspondraient mieux que d’autres. Certaines formations n’ont comme public que des femmes, tandis que les formateurs sont essentiellement des hommes. On parle par ailleurs dans les universités de « plafond de verre », à savoir que les femmes sont plus nombreuses en licence, et sont minoritaires en doctorat et parmi les enseignantes.
Au côté des salarié-es, notamment grâce à l’union syndicale solidaires, nous souhaitons combattre les écarts que créent les dernières lois sur le travail. Le communiqué de l’Union Syndicale Solidaires.
En tant qu’internationalistes, nous construisons la solidarité avec le Kurdistan où les femmes se sont battues pour porter la lutte féministe au cœur de la révolution du Rojava et dans les luttes du reste du Kurdistan. La lutte des femmes Kurdes s’est notamment fait connaître en France grâce aux combattantes armées pour la libération de Kobanê, regroupées dans les unités de protection du peuple, mixtes (YPG) et nonmixtes (YPJ). Voir notre page sur la campagne de soutien international.