Les 7 et 11 Février ont permis d’ancrer la mobilisation, celle-ci est massive dans les rues et doit se poursuivre et s’étendre afin de créer les conditions de grève s’inscrivant dans la durée, clé d’une mobilisation victorieuse. C’est dans ce contexte que la date intermédiaire du 16 Février doit permettre une nouvelle montée en puissance en allant chercher de nouveaux secteurs à amener dans la lutte. Nous savons que ce n’est que par la grève et sa reconduction que nous pourrons faire reculer le gouvernement et c’est pourquoi nous apportons notre plein soutien aux initiatives de grève reconductible à partir du 7 Mars.
Les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et apprenti-e-s doivent rester solidaires des travailleur-euse-s face à la réforme des retraites, qui, en augmentant les annuités à cotiser, pénalisent en particulier les femmes, ayant souvent des carrières hachées ou des emplois à temps partiel. La réforme des retraites exacerbe le problème du patriarcat déjà présent, elle creuse l’écart du taux de pauvreté entre les femmes et les hommes.
Le problème du financement est un faux problème, partager le travail et atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes permettrait déjà de combler le déficit temporaire des projections du Conseil d’Orientation des Retraites. Le financement peut également être trouvé dans les caisses du patronat, en supprimant les exonérations de cotisations sociales, en mettant à place une cotisation sur les dividendes et en rétablissant des impôts sur les fortunes.
C’est pourquoi, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes du 8 mars 2023, nous appelons les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et apprenti-e-s à se mobiliser pour mettre en lumière l’attaque contre la condition des femmes travailleuses que représente la réforme.
Nos syndicats appellent les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et apprenti-e-s à rejoindre la journée d’action du 16 Février et celles des 7 et 8 Mars prochains, à alimenter et faire circuler les caisses de grève et à soutenir les travailleur-euse-s en lutte.
