Alors que la précarité étudiante a atteint un niveau alarmant, que les actions de solidarité sont pour certain-e-s la dernière possibilité de vivre et d’étudier dignement, les fascistes montrent leur vrai visage de mépris social et de haine.
Le 23 février 2022, sur un campus universitaire d’Aix-en-Provence, des militants d’extrême droite n’ont pas hésité à attaquer un étudiant pendant une distribution alimentaire.
Dans leur communication revendiquant l’attaque, ces néo-nazis nés avant toute honte vont même jusqu’à s’afficher devant un tag « Clément Mérite », en référence à notre camarade Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste, assassiné par des militants néo-nazis en 2013…
Les campus sont de plus en plus la cible de ce genre d’attaques. En effet celle-ci fait suite à trois autres en près d’une semaine, à Rennes lors d’une conférence contre l’extrême droite, à Albi pour un drapeau et à Poitiers pour un simple autocollant ! L’université, bastion des révoltes sociales et émancipatrices de mai 68, est définitivement une cible privilégiée de ces apprentis réactionnaires.
À l’approche des élections présidentielles aux thématiques racistes et autoritaires, et à travers la banalisation du discours de l’extrême droite, une violence extrême s’installe contre tous les étudiant-e-s mobilisé-e-s, solidaires, ou simplement en désaccord avec les théories et pratiques fascistes dans notre société.
Violence qui s’est une nouvelle fois manifestée hier lors de la réunion publique du Collectif antifasciste 67 à Strasbourg qui a pu repousser avec succès une attaque de supporters néo-nazis contre la Maison des syndicats où se déroulait la réunion.
Nous, Solidaires Étudiant-e-s affirmons notre soutien sans faille à tous les étudiant-e-s et jeunes victimes de ces attaques, et appelons à une riposte antifasciste d’envergure pour repousser la menace de l’extrême droite. Nous appelons aussi aux administrations des de nos lieux d’études à condamner ces attaques répétées et à prendre leur responsabilité quant à celles-ci.
Fachos, hors de nos facs, hors de nos vies !
