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Mort d'un opposant au barrage du Testet : Manifestons notre solidarité !

Mort d'un opposant au barrage du Testet : Manifestons notre solidarité !

Dans la nuit du samedi 25 octobre, un jeune homme a été retrouvé mort sur la Zone A Défendre du Testet, après une nuit d’affrontements avec la police.
Cette « zone » est un terrain près de Gaillac, dans la forêt de Sivens, que des centaines de personnes défendent depuis des mois contre un « grand » projet de construction d’un barrage. Par une occupation permanente de la zone, par des manifestations, des rassemblements, des activités diverses, le terrain du futur barrage est devenu une Zone A Défendre (ZAD), en écho à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, près de Nantes.
Le samedi 25 octobre, une grande journée de mobilisation sur la ZAD du Testet était appelée, deux jours avant le jugement de la viabilité du projet de barrage (barrage pourtant déjà entamé). Des évènements toute la journée, des débats, concerts et spectacles, pendant que les barricades se tiennent aux abords de la zone. C’est jusqu’à 5000 personnes qui se sont déplacées pour cette journée de solidarité.
La police, devenue là-bas gardienne de projets d’entreprises privées, réprime depuis des mois les opposant-e-s. Ce samedi, un hélicoptère empêchait les débats de se tenir par son survol permanent, un contingent hallucinant de flic sur la D999 était déployé…
C’est donc une nouvelle journée d’agression policière que les opposant-e-s ont connu. Après des tirs incessants de flashballs, grenades assourdissantes, gaz lacrymogènes, Rémi, un jeune de 21 ans, a été retrouvé mort dans la nuit. Si l’autopsie a lieu aujourd’hui, des manifestations de solidarité se tiennent déjà, dénonçant notamment une pression médiatique qui sous-entend que la responsabilité viendrait de la « violence » des opposant-e-s, plutôt que de la police. Voir la liste des rassemblements dans les villes de France dans l’agenda.

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes, appelle :

À manifester dans les villes où un rassemblement a lieu
À organiser des rassemblements si possible.
À se tenir informé-e par d’autres relais que les procureur, préfet et autre chef de police, des évènements.
À Lutter contre toutes les violences policières, dans les villes, les quartiers, les facs et les ZAD

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