À LA UNECOMMUNIQUESENSEIGNEMENT SUPERIEURMOBILISATIONS

Oui à la mobilisation, Non à la répression

Le gouvernement Bayrou à décidé, par 49-3, de faire passer l’un des budgets les plus austéritaires de l’Histoire. Il a un impact important sur l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avec 930 millions cette année et pratiquement 2 milliard sur 2 ans. 

Alors que la lutte s’intensifie dans les universités contre les coupes et les baisses budgétaires et qui impactent directement les étudiant.e.s dans leurs formations, le gouvernement commence à prendre peur. Dans de nombreuses villes et universités, nous pouvons observer une augmentation de la répression, policière notamment, afin de lutter contre les revendications des étudiant.e.s, des enseignant.e.s et de tous les personnels du monde universitaire. A Lille, Rennes et Caen par exemple, la répression à eu lieu, allant des déblocages, parfois violents, des universités jusqu’au gazage et à l’arrestation de camarades. On peut ainsi assister à des scènes d’une violence inouïe dans les universités mais aussi des volontés d’arrêt des blocages par du fichage ou de menaces de sanctions des étudiant.e.s et personnelles en lutte. 

Nous condamnons toutes ces formes de répression qui nuisent à la sécurité des étudiant.e.s et des personnelles. Il est aussi le signe d’une fébrilité des universités et du gouvernement vis-à-vis des mouvements étudiant.e.s. 

Nous condamnons également toutes les manipulations des universités ayant pour objectif de contourner les grèves et mouvements. Que cela passe par des fermetures administratives pu des passages en distanciel cela a pour objectif de minimiser l’impact de ces mouvements légitime contre la baisse de budget dans nos universités.

Ces répressions s’inscrivent dans une volonté de minimiser un mouvement prenant de l’ampleur et portant des revendications majoritaires et pour le bien de tous les usagers des universités. Nous continuerons à soutenir les rassemblements, tractages, et tout autre événement s’inscrivant dans ce mouvement de lutte pour un des services publics les plus importants puisque formant les travailleur.euse.s de demain.

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