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En Colombie comme en France, face à la répression : On n’est pas tou.te.s seul.e.s

En Colombie comme en France, face à la répression : On n’est pas tou.te.s seul.e.s

En Colombie, le mouvement social et le mouvement étudiant sont historiquement marqués par une répression féroce, de la part de l’État comme des groupes paramilitaires. Menaces, lettres anonymes ou signées par des groupes armés, stigmatisation, attentats, violations systématiques des Droits Humains par les forces de l’ordre sont le lot quotidien des étudiant-e-s qui se mobilisent pour leurs droits.

Après une grande grève nationale unitaire entre octobre 2018 et janvier 2019, les étudiant-e-s se mobilisent à nouveau depuis une semaine pour demander le respect de leurs droits et la fin de la répression policière. À l’origine des manifestations, la mobilisation des étudiant-e-s de l’Université Distrital de Bogotá contre la corruption dans l’administration de leur université, qui atteint des niveaux records (on estime à plus de trois millions d’euros les fonds détournés par des responsables administratifs de l’université).

Lors d’actes de soutien réalisés dans diverses universités, publiques comme privées (Universidad Pedagógica Nacional, Javeriana, Universidad del Cauca, Universidad del Atlántico, Universidad Nacional…), la répression policière a été brutale, avec de nombreux cas de violations de Droits Humains et de l’autonomie universitaire, des dizaines de blessé-e-s et d’interpellé-e-s, allant parfois jusqu’à des tirs à balles réelles par l’armée et des attentats dans l’enceinte des universités.

Les étudiant-e-s de nombreuses universités ont appelé à des manifs et rassemblements de soutien et contre la violence policière. Solidaires Étudiant-e-s, syndicats de luttes, exprimons avec vigueur notre soutien aux étudiant-e-s et défenseu-r-se-s des Droits Humains qui luttent sur le terrain pour leurs droits.

Versión española

En Colombia como en Francia, frente a la represión: ¡No están soles!

En Colombia, el movimiento social y estudiantil es históricamente marcado por una represión feroz, por parte del Estado como de los grupos paramilitares. Amenazas, cartas anónimas o firmadas por grupos armados, estigmatización, atentados y violaciones sistemáticas de los Derechos Humanos por las fuerzas estatales forman parte del cotidiano de les estudiantes movilizades por sus derechos.

Después de un gran paro nacional unitario entre octubre del 2018 y enero del 2019, les estudiantes se movilizan de nuevo desde hace más de una semana para exigir el respecto de sus derechos y el fin de la represión policial. Las manifestaciones de les estudiantes de la Universidad Distrital de Bogotá rechazo a la corrupción de su universidad originaron la movilización de esta semana. Se estiman más de tres millones de euros malversados por responsables administrativos.

Durante actos de apoyo realizados en diversas universidades, publicas como privadas (Universidad Pedagógica Nacional, Pontificia Universidad Javeriana, Universidad del Cauca, Universidad del Atlántico, Universidad Nacional…), la represión policial fue brutal, con numerosos casos de violaciones de Derechos Humanos y de la autonomía universitaria, y decenas de herides, y de detenides, hasta disparos por parte del ejército y atentados en el interior de campuses.

Les estudiantes de numerosas universidades llamaron a manifestarse en apoyo y en contra de la violencia policial.

Solidaires Étudiant-e-s, sindicatos de luchas, expresamos nuestro apoyo rotundo a les estudiantes y defensores de DDHH luchando en el territorio para sus derechos.

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