Alors que les manifestations du 19 mai ont encore montré un refus populaire et massif de la loi travail, l’unique réponse de l’État n’a été, encore une fois, que la répression.
Ce soir, sept de nos camarades syndicalistes étudiants ont été placé-e-s en garde à vue.
A Rennes, 19 personnes ont été arrêtées le matin suite à une action pacifique de métro gratuit. Les médias s’acharnent à les dépeindre comme de dangereux/ses saboteurs alors qu’ils et elles sont comme nous tou-te-s : des militant-e-s resolu-e-s à se battre contre la loi travail et son monde.
A Lille, c’est 12 personnes qui ont été arrêtées suite à une manifestation, dont 4 militants à Solidaires étudiant-e-s. On compte également de nombreux/ses blessé-e-s.
Par ailleurs, depuis lundi des dizaines d’interdictions de manifester ainsi que de multiples arrestations au cours des manifestations ont eu lieu.
Un tel harcèlement policier est intolérable et illégitime.
Face à nous tou-te-s qui sommes dans la rue depuis le 9 mars pour de meilleures conditions de vie, ils n’opposent que la violence. Face a nous tou-te-s qui construisons la démocratie sur nos lieux d’études et de travail, ils imposent la loi travail par le 49-3 et la répression.
Nous demandons la libération immédiate de toutes les personnes gardées à vue ainsi que l’abandon de toutes éventuelles poursuites à leur encontre.
De jour comme de nuit, nous restons plus que jamais déterminé-e-s à obtenir le retrait de cette loi.
Aucune répression ne nous fera taire ! On continue, même gardé-e-s à vue !
Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes
Porte-parolat : 06.86.80.24.45
http://solidaires-etudiant-e-s.org/site/