Le 1er mai, c’est la Journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et des travailleuses, et ça nous concerne toutes et tous. Environ la moitié des étudiant-e-s occupent un travail salarié à côté de leurs études pour les financer, et ce sont très souvent des emplois difficiles, mal payés, au profit de patrons qui profitent et abusent de la précarité des étudiant-e-s.
Victime de décennies de politiques libérales, l’université s’éloigne de ses objectifs d’émancipation et se transforme progressivement en une usine à former et formater les futurs-e-s travailleur-e-s de la société. On parle de formations de plus en plus professionnalisantes, de moins en moins critiques. On parle de financements toujours plus importants pour l’enseignement privé alors que la majorité des universités publiques sont aujourd’hui en déficit.
Et une fois nos études terminées, nous nous retrouverons projeté-e-s sur le marché du travail, toujours à la merci du patronat et des exploiteurs. Nous devrons faire face aux attaques anti-sociales des gouvernements successifs (report de l’âge légal de départ à la retraite, réquisition de grévistes, coupe budgétaires du service public, criminalisation du soutien par les travailleur-euse-s à des cause progressistes, etc.).
Il est donc nécessaire de nous mobiliser en manif, en Assemblée Générale, en se syndiquant : afin de défendre nos droits, en tant qu’étudiant-e-s, que travailleuses et travailleurs en formation ou déjà en activité.
On se retrouve donc dans la rue demain pour manifester pour nos droits !