Le mardi 17 février, le gouvernement Valls a fait passer en force le projet de loi Macron, en s’affranchissant du vote des députés par la procédure prévue à l’article 49.3 de la Constitution. Mais il est encore temps de les faire reculer !
Cette loi nous concerne : 73 % des étudiantes se salarient durant la durée de leurs études. Si se n’est pas pendant l’année, c’est durant les vacances scolaires. « Les petits boulots » effectués par les étudiantes sont souvent très précaires, en CDD, le soir, le weekend et dans des secteurs où il est déjà très compliqué de faire respecter le droit du travail (restauration, grandes surfaces, emplois saisonniers…). Qui d’entre nous a osé dire à son employeur qu’il refusait de faire des heures sup’ sans être payé et tout simplement pour pouvoir réviser ne serait-ce qu’un peu les cours ?! Qui a osé dire que 2 pauses café de 5 minutes dans la journée ce n’est pas assez ?! Et bien la loi Macron officialise et normalise ces abus patronaux !