Aujourd’hui, 4 étudiant-e-s grévistes de l’Université de Lyon 2 (dont 3 militant-e-s de la FSE Lyon, membre de la fédération Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes) ont été interpellé-e-s au sein de l’université par les CRS et la BAC.
Ces arrestations illégitimes s’inscrivent dans un contexte de tensions. Les étudiant-e-s dénoncent le forcing du président de l’université, M. Jean-Luc Mayaud, qui souhaite imposer des mesures d’austérité draconiennes à son université du fait de la fusion des établissements universitaires de Lyon.
Ce midi, 200 étudiant-e-s se sont rassemblé-e-s devant la salle où se tenait le Conseil élargi de la Présidence réuni en Congrès extraordinaire de crise sur le site « Berges du Rhône ». Les étudiant-e-s ont calmement occupé la salle pour organiser une assemblée générale impromptue. Une heure plus tard, les CRS et la BAC, sur demande du président de l’université, ont envahi le bâtiment administratif dans le but de stopper l’assemblée générale. Ils ont violemment arrêté 4 personnes dont 3 militant-e-s de notre fédération en blessant de nombreux étudiant-e-s au passage.
Cette répression est l’ultime recours d’un président d’université aux abois pour camoufler l’autoritarisme de sa politique et les désaveux multiples que lui manifestent personnels et étudiant-e-s (3 démissions de vice-présidents depuis septembre).
La fédération Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes, dénonce fermement ces arrestations, les violences qui les ont accompagnées et nous exigeons la libération des 4 interpellé-e-s et l’abandon des charges qui pèsent sur eux.
Nous dénonçons également avec rigueur les politiques d’austérité qui génèrent précarité et casse du service public d’enseignement supérieur.
La fédération Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes, réaffirme son soutien à la mobilisation des étudiant-e-s et dénonce les violences policières qui ont eu lieu ainsi que l’attitude de Monsieur Mayaud dans cette affaire. Elle appelle la communauté universitaire à faire front contre ses violences et à rejoindre les étudiant-e-s dans leur mobilisation.